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Temps gris et incertain sur Tunis et sa banlieue. Parfois, la météo fait écho à la réalité politique. Depuis la proclamation du "résultat final provisoire", il n'est plus question que des alliances possibles entre Ennahda et les autres formations dont Le Congrès pour la république (CPR) et Ettakatol.
Les analyses et hypothèses semblent aussi nombreuses que les électrices et les électeurs. Les uns espèrent que la future Constitution sera un texte neutre et non partisan. Les autres craignent que les islamistes ne pèsent pour que ce texte fondamental ne soit fortement imprégné par la religion.
En attendant, Ennahda commence à avancer ses pions. Sa revendication sur le futur gouvernement concerne notamment l'éducation et la culture, deux secteurs qui font la spécificité - on dira aussi la singularité - de la Tunisie. Il est étonnant à ce sujet de ne pas entendre les protestations de la "société civile" porter sur ces points. Au lieu de continuer à pleurer sur le résultat des élections, à évoquer les hypothèses d'un départ ou encore d'oser émettre des souhaits, plus ou moins assumés d'un retour à l'ordre musclé, ces démocrates de la vingt-cinquième heure, feraient mieux de défendre l'école tunisienne, c'est à dire défendre l'avenir de leur pays et de leurs enfants.
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