mediateur @ lemonde.fr
Cher Monsieur, cher Confrère,
Je m'étonne que Le Monde continue d'employer dans ses articles et ses éditoriaux (à l'image de l'édito du 3 août) le terme "Tsahal" pour désigner l'armée israélienne. En effet, cet emploi est loin d'être neutre.
Concernant ce point, voici ce qu'en dit un guide élaboré en 2007 à l'intention des journalistes de Radio France :
Tsahal : (acronyme de tsa hagana léyisrael - armée de défense d'israël) a acquis une connotation familière synonyme d'attachement très fort pour les israéliens qui s'en servent comme on le fait d'un diminutif chargé d'affection dans le sens "notre armée". Conclusion : ne pas utiliser.
Tsahal : (acronyme de tsa hagana léyisrael - armée de défense d'israël) a acquis une connotation familière synonyme d'attachement très fort pour les israéliens qui s'en servent comme on le fait d'un diminutif chargé d'affection dans le sens "notre armée". Conclusion : ne pas utiliser.
Il est possible que les journalistes concernés cherchent avant tout à éviter la répétition fastidieuse de l'expression "armée israélienne". Si c'est le cas, il serait judicieux de mettre alors le terme "Tsahal" entre guillemets. Cela lèverait ainsi toute ambiguïté. et écarterait l'idée que Le Monde fait sienne "l'affection" que portent les Israéliens à leur armée.
Bien cordialement
Akram Belkaïd, journaliste
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