Le Monde.- Le 19 avril, le secrétaire d'Etat aux anciens combattants et à la mémoire, Jean-Marc Todeschini, a fait le déplacement à Sétif pour commémorer les massacres. En décembre 2012, François Hollande a reconnu "les souffrances que la colonisation a infligées" aux Algériens et dénoncé un "système profondément injuste et brutal". Ces gestes peuvent-ils apaiser les relations franco-algériennes ?
Jean-Louis Planche.- C'est un pas dans la bonne direction. Mais la presse algérienne était déçue : plutôt que d'envoyer un secrétaire d'Etat, la France aurait pu envoyer un ministre de plein exercice, comme Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Et il est regrettable que Jean-Marc Todeschini n'ait pas pris la parole en public une seule fois pendant sa visite. La France s'est contentée du service minimum. Ce qu'a dit François Hollande ne suffit pas, il faut une pleine reconnaissance.
Jean-Louis Planche.- C'est un pas dans la bonne direction. Mais la presse algérienne était déçue : plutôt que d'envoyer un secrétaire d'Etat, la France aurait pu envoyer un ministre de plein exercice, comme Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Et il est regrettable que Jean-Marc Todeschini n'ait pas pris la parole en public une seule fois pendant sa visite. La France s'est contentée du service minimum. Ce qu'a dit François Hollande ne suffit pas, il faut une pleine reconnaissance.
In Le Monde, Cultures & Idées, 9-10-11 mai 2015
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