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Cette ville m’a toujours épuisé. A chaque fois que j’y vais, j’en reviens malade. Au sens propre comme au sens figuré. Le vacarme, la circulation, la sensation d’être cerné par la foule. Le sentiment qu’elle est volontairement abandonnée à son triste sorte et que les maîtres de l’Egypte se sont résignés à sa ruine.
Les vapeurs d’essence mal brûlée, le concert permanent des klaxons, la puanteur des ruelles jamais nettoyées, la misère, le bakchich, les mendiants. La fatigue des gens, leur sort peu enviable, les discussions stériles à propos du monde arabe.
Et pourtant. Aujourd’hui, soudain, Le Caire me manque. Nulle envie journalistique (quoique). Juste l’envie d’y marcher de nouveau.
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