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Dix sept minutes de bla-bla habituel et creux. Nicolas Sarkozy est donc candidat à l'élection présidentielle. Journaliste, éditorialistes, politologues, spécialistes de la parole, de la communication et de l'illusion se penchent déjà sur le programme de celui qui veut faire oublier le bilan catastrophique de son mandat. Feindre de vouloir donner le pouvoir au peuple (par le biais du référendum), quelle vieille méthode éculée mais passons...
Dans le propos du président-candidat devenu donc hier soir le candidat-président (ou l'inverse, selon les situations à venir), il y a quelque chose qui en dit long sur lui, sur sa présidence, sur sa personnalité et sur la France d'aujourd'hui :
- Oui, j'ch'uis candidat à l'élection présidentielle, a-t-il dit à la "journaliste" de TF1.
Mais quelle vulgarité!
Quel manque de respect pour la langue française, quelle incapacité à se rendre compte de la grandeur de la charge occupée. Dieu merci, nous n'avons pas eu droit à un Ouais, ça m'intéresse trop ce job...
A l'heure où l'on parle beaucoup - surtout à droite - de la nécessité de défendre la culture française, n'y a-t-il personne à l'UMP pour offrir quelques cours de diction et de grammaire au président sortant ? Le monde des lettres ne pourrait-il pas s'emparer de l'affaire ? Que fait donc Richard Millet, pourfendeur d'Arabes, de Noirs et de Musulmans ?
Enfin... Peut-être est-ce ainsi que l'on parle désormais à Neuilly...
Je vous laisse, j'ch'uis occupé à pondre un autre papier....
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