Des flocons blancs flottent. Neige ou pollen ? Des
joggers tournent en rond sur la piste rouge, des collégiens chahutent sur la
pelouse artificielle. Je n’ai pas le cœur à courir. Je m’assieds sur un banc de
pierre, les mains engourdies par le froid.
La dernière fois que je suis venu
ici, il était encore parmi nous. Mais, la fin approchait. Le savions-nous ?
L’ignorions-nous ? Nous attendions. Espérant l’impossible, refusant l’inévitable irréparable.
Je me lève.
Je me lève.
Combien d’endroits vais-je désormais arpenter autrement ?
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