Un revenu garanti pour tous, sans aucune condition, sans aucune intrusion d’une quelconque administration. Une utopie ? Peut-être mais c’est aussi et surtout un débat passionnant qui ouvre des perspectives sur la redéfinition du rapport au travail et, tout simplement, sur la liberté individuelle. Un revenu de base inconditionnel, donc. Mais pour quelle somme ? Quel financement ? Quel impact sur les systèmes d’aide et de protection sociale ? Et qui pour porter ce projet de conquête sociale ?
Une enquête de Mona
Chollet à lire dans Le Monde diplomatique de
juillet.
Extrait :
« Comme tout projet progressiste, le revenu
garanti dans sa version de gauche se heurte à l’absence d’un pouvoir en
position de le mettre en œuvre. S’y ajoute, au fur et à mesure que le principe
se popularise, un risque croissant de dénaturation. Même si l’hypothèse d’un
revenu de base suscite encore, pour l’essentiel, l’indifférence ou la
réprobation, elle semble apparaître à certains comme une planche de salut
commode à la veille des échéances – législatives et présidentielle – de 2017,
dans un contexte de pénurie d’idées nouvelles et de discrédit de l’action
politique. »
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