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Lu dans Le Matin.dz cet entretien réalisé avec Boualem Sansal (propos recueillis par l'écrivain Arezki Metref ).
"L'histoire de l'Algérie a toujours été écrite par les autres", déclare ainsi l'auteur du récent Rue Darwin (Gallimard).
A mon avis, la formule est incomplète.
Voici donc ce que je propose :
L'histoire de l'Algérie a souvent été écrite par les autres mais elle a aussi été écrite par des Algériens pour les autres et en tenant compte de ce qu'attendaient (exigeaient ?) les autres.
La nuance est de taille...
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3 commentaires:
Le chapeau qui l'a écrit? Très arrogant on parle de Metref et de Sansal comme de Faulkner et de Tolstoï. Laissez nous juger par nous même, on n'a pas besoin de mise en condition.
La seconde interrogation contenue dans la première question présuppose que l'auteur 'entre dans la fiction'. Mais il n’en est rien ?
La réponse de Sansal est équivoque : ce n’est pas une autobiographie, donc il ne s’est pas livré à cet ‘exercice périlleux’ consistant à ‘s’exposer’ selon ses propres mots, mais il s’est quand même infiltré dans l’œuvre à en croire la suite. Grosso modo : je prends l’honneur de la tâche périlleuse sans vraiment m’exposer…. Il faut de la cohérence, je dis cela par rapport, notamment, à la gestion de mes attentes de lectrice normalement constituée, liseuse de bonne foi, presque crédule à qui on a annonce un brillantissime entretien.
Ensuite il ya cette fameuse phrase :
Ce monde a disparu, il a été démantelé au moment de l’indépendance et transféré sous d’autres cieux, voilà pourquoi j’en parle avec une certaine liberté.
L’indépendance de quoi, de qui ? Quand je saurai, je vous livrerai mes pensées, m’en tout cas y’a un avant-gout de nostalgie coloniale.
Ensuite sur la norme sociale qui ‘empêcherait toute construction et hypothèse qui lui seraient contraires.’ Franchement c’est de la sociologie à deux balles, désolée. Il aurait mieux fait de parler de doxa dominante ou trouver un concept plus subtil. Le droit et l’état de droit repose sur la norme sociale, la cohésion et les valeurs collectives reposent également sur les normes sociales. Je devine que Sansal parle de mœurs et de subversion ce concept qui dans l’ère postmoderne, est devenu le sceau de la valeur artistique, par excellence, et à tort bien sûr
On a droit ensuite à cette phrase / métaphore qui ne veut absolument rien dire pour moi, si vous y comprenez quelque chose et que ce n’est pas une phrase farfelue pour faire ‘stchyle’ :
On découvre qu’écrire l’Histoire est une chose infiniment compliquée. C’est comme raconter une opération magique, on peut décrire ce que nous voyons avec nos yeux, mais nous ne pouvons pas, et sans doute le magicien aussi, dire comment la magie opère.
Concernant cette histoire d’Histoire : l’Histoire s’écrit constamment, ce n’est pas un lieu figé à ‘endosser’, elle se partage, s’assume, et ne s’arrête pas subitement après l’indépendance. On ne peut pas porter un jugement de valeur sur l’Histoire d’un pays. L’Histoire n’est pas un mets, et si elle l’était, elle serait aigre-douce, au gout mutant. Le fait de vivre sous un gouvernement mafieux fait partie de notre histoire malgré bon gré. L’admettre en tant que tel n’équivaut en rien à accepter un déterminisme. Si on parle de restitution de la mémoire, là c’est autre chose. L’Histoire n’est pas un passé fantasme. Ce serait plutôt pour reprendre Joyce un cauchemar duquel on devrait se reveiller.
Il se contredit de bout en bout le Sansal, si l’Algérie n’a rien produit, c’est une non-revendication de l’histoire qu’il faudrait mettre en avant et non le contraire.
Le ‘Autant vivre ailleurs et endosser l’Histoire de cet ailleurs… s’il veut bien de vous’. Un ailleurs topographique ou imaginaire ? Comment d’un coté prétend-ton être en mal de cette Histoire qui nous a été ravie, dérobée et de l’autre coté endosser une autre Histoire. L’Histoire c’est exactement comme ta famille, elle ne se choisit pas Monsieur ! et celle d’un pays n’est pas engloutie par celle du Monde, mais elle fait l’Histoire du Monde.
suite du commentaire:
Donc charabia et tintamarre que tout ca !
Un dérangeur : c’est ainsi qu’il se voit. Ca ne me dérange pas. Ce qui me dérange par contre c’est qu’aucun critique n’a raison de lui et je le cite en passant sur les jaloux et envieux ^^ : ‘Il y a aussi des gens qui font de vraies critiques mais ils n’y croient pas eux-mêmes, ils aiment seulement porter la contradiction.’
C’est la cerise sur le gâteau : n’aurait-il pas pu se contenter d’un point un ‘FULL STOP’ après ‘vraies critiques’ ? Somme toute il confirme mon impression : il est comme tous les scribouillards de seconde catégorie : il naccepte pas la critique tout bonnement.
On ne peut desormais pas critiquer Sansal sans passer pour un chauvin de nationaliste à étendards déployés.
Il est dramatique de comparer Sansal à Mammeri. Sansal !
Que sous-entend le ‘En Europe, l’œuvre est saluée, pas en Algérie’, je veux qu’on m’explique. Je peux dire autant : le roman de Quidam a été salue en Tasmanie, décrié au Mexique….So what ????? C’est quoi les implications ?
Regardez-moi ca (lu sur humanite.fr): ‘Nous sommes le produit d’une décolonisation mal faite, d’une indépendance inachevée. Il n’y a pas d’unité nationale.
DECOLONISATION ! no comment
Faut-il rappeler les mensonges qu’il fait passer pour vérités:
http://www.algeria-watch.org/fr/article/tribune/faussaires_debat.htm
Et Monsieur dans un délire narcissique se compare à Voltaire yeh et a Yacine wallah tfouk eddounith!
Les faussaires et le débat
www.algeria-watch.org
et fin du commentaire / 2eme temps
Ines Chahinez et by the way, Sansal dit que l'Algerie n'a pas produit de prix Nobel et 'son compatriote de belcourt Camus' tel qu'il l'annonce dans son propre article c'est pas un prix Nobel?..... ou alors les seuls merites qu'on a sont du a l'Algerie francaise?????
Ps: je tiens a m'excuser pour l'orthographe, je travaille sur un clavier anglais et j'ai reagi a a cahud sur le mur d'un a mi. ceci est un copy-paste de ma reaction a cet article du matin tel que publie par un de mes amis sur FB le 19 janvier dernier
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