Impossible alors de ne pas penser à la mésaventure des Ivoiriens, éliminés à la dernière seconde. Impossible de penser à tous ces matchs aux résultats cruels. Bref, nous avons eu chaud même si le scénario a peut-être été ce que les Verts pouvaient espérer de mieux. Je m’explique.
Dans un billet précédent, j’ai relevé que cette équipe avait pour marque de fabrique de s’en sortir de manière laborieuse, stressante pour les nerfs de ses supporters. Ce qui s’est passé contre la Russie n’a pas changé la donne. Mais, paradoxalement, ce but encaissé dans les premières minutes a rendu service à l’équipe nationale. Il l’a obligée à mener une course poursuite durant une bonne partie de la rencontre.
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De quoi lui éviter de se retrouver dans la même situation que contre la Belgique et, à un degré moindre, contre la Corée du sud. C’est-à-dire deux matchs où on a senti à plusieurs reprises que les Verts ont du mal à conserver un résultat et à ne pas éprouver cette fameuse peur de gagner qui a mené tant d’équipes à leur perte. C’est cela le foot, des situations qui peuvent paraître négatives et qui, en réalité, préparent un dénouement positif.

L’objectif essentiel a été atteint. Maintenant, ce ne sera que du bonus. L’Algérie a vaincu le signe indien du premier tour. Cette équipe a fait mieux que son illustre devancière de 1982 – vous savez celle qui a battu la RFA par deux buts à un - en se qualifiant pour les huitièmes de finale. Il lui reste maintenant à enfoncer le clou et à réaliser un nouvel exploit pour reléguer nos vieux souvenirs aux oubliettes. Pour cela, il lui reste désormais à réaliser un exploit en battant cette même Allemagne ; Ce ne sera pas une partie de plaisir mais on a hâte d’y être.
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