Concernant l’affaire Fillon, deux questions majeures restent posées.
Passons d’abord sur cette indécence qui consiste à parler d’ « assassinat politique ». Cet homme ne sait certainement pas de quoi il parle.
La première question est toujours la même depuis le début de ce scandale. Madame Fillon a-t-elle oui ou non bénéficié d’un emploi fictif financé par l’argent du contribuable ? Les communicants et autres courtisans du candidat LR essaient encore et toujours de déplacer le débat vers la possibilité ou non pour un élu d’employer ses proches. Or, là n’est pas la question. A ce jour, Mr Fillon n’a pas fourni la moindre preuve concernant la réalité du travail de son épouse. Pas de procès-verbal, pas de rapport, pas de témoignages. On dira qu’il réserve peut-être tout cela à la justice mais on est en droit de douter de la réalité des emplois de son épouse.
La seconde question a trait à des évènements plus récents. Comment Mr Fillon sait-il qu’il va être mis en examen ? Est-ce une nouvelle pratique de la justice qui déciderait de communiquer ce genre d’information sensible à l'avance ? C’est peu probable. En réalité, tout cela ressemble à une manœuvre tactique bien élaborée qui consiste à crier au loup pour ressouder les troupes et se poser en victime. Cela impulse les mouvements « spontanés » de solidarité avec cette manifestation de soutien prévue dimanche prochain au Trocadéro à Paris. Peut-être Fillon et ses équipes espèrent-ils quelques incidents pour ressortir le thème de la « guerre civile ».
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