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Dans leur article « Le Rojava entre compromis et utopie » (Le Monde diplomatique, décembre 2018), les journalistes Mireille Court et Chris Den Hond rapportaient ces propos de Riza Altun, responsable du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Un constat qui prend toute sa signification après que Donald Trump a décidé de retirer les troupes américaines du nord-est syrien (et ce faisant, d'ouvrir la voie à une intervention militaire turque).
« Aujourd’hui [automne 2018], il y a des contradictions partout. À l’origine, les Américains n’avaient pas l’intention stratégique de soutenir les FDS [Forces démocratiques syriennes]. Les Kurdes savent très bien que les États-Unis sont un État impérialiste ; mais nous sommes obligés de maintenir cette relation paradoxale, car notre survie est en jeu. »
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