Idir, héraut humaniste de la
culture kabyle
Algérie, fin 1973. Des cassettes audios passent de main en main alors qu’elles ne contiennent souvent que l’enregistrement d’une seule chanson en langue kabyle : A Vava Inouva (« Papa Inouva »). C’est une ballade harmonieuse, mélancolique, presque plaintive, qui s’alimente aux sources des contes traditionnels berbères des montagnes du Djurdjura. Il y est question de forêt, de neige, d’ogre, d’une fille qui entend délivrer son père, d’un foyer où cohabitent trois générations, chacune vaquant à ses occupations domestiques. L’interprète s’appelle Idir — de son vrai nom Hamid Cheriet. Tandis qu’il effectue son service militaire à l’École de formation des officiers de réserve (Efor) de Blida — passage obligatoire pour la quasi-totalité des diplômés de l’enseignement supérieur —, la popularité du jeune géologue ne cesse de croître à l’extérieur de la caserne.
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