Dimanche 17 juin, le Mexique a battu la RFA [oui, c’est bien
la dénomination officielle de l’actuelle Allemagne…] et a fait mentir un adage
communément admis dans le monde du football. Cet adage, la Tunisie l’a confirmé
ce soir en perdant sur le fil son match contre l’Angleterre (1-2). De quoi s’agit-il ?
De l’incapacité des équipes « faibles », des petites nations du foot,
à tenir un résultat face à un ténor. Prendre un but à la dernière seconde,
perdre le match et obérer ses chances de qualifications est rageant. Mais l’équipe
de Tunisie ne doit s’en prendre qu’à elle-même. Un arrière qui veut faire le
malin et qui met la balle en corner au lieu de dégager au loin et c’est le but
qui suit le corner… Une défense qui sait qu’elle joue contre des joueurs qui
adorent les centres aériens et les reprises en seconde balle (le fameux « pam-poum »)
mais qui ne met personne au poteau (et donc espace béant au bénéfice du joueur
anglais). Tout cela se paie cash.
Alors, oui, bien sûr, comme le faisait remarquer le hermano Yacine pendant le match, il est fort probable que le salaire d’un seul joueur anglais dépasse tous les émoluments additionnés de l’équipe de Tunisie mais cela n’excuse pas cette friabilité. Cette dernière est souvent le maillon faible des équipes du Sud. Le physique et la technique sont là mais le mental, le sang-froid et la détermination ne suivent pas. Et ces trois qualités ne sont pas innées. Elles s’acquièrent. Par la formation et par l’expérience.
Akram Belkaïd, lundi 18 juin 2018
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